Intro :

Lorsque nous abordons le sujet de la perte de poids pour les personnes qui considèrent, sainement, que le changement est nécessaire pour eux, nous arrivons rapidement sur le sujet du sport et de la nourriture/boisson. Évidemment, ces sujets ouvrent la possibilité de vendre de nombreux produits et services sportifs et alimentaires. De là, nous sommes noyés d’informations faisant la promotion de ses solutions faciles. Solutions où il n’est pas nécessaire de faire face à ces vrais challenges internes. Donc évidemment cela arrange tout le monde et surtout soi-même… Life coach et thérapeute, j’entends régulièrement cette confusion entre cause et conséquence. La situation de surpoids (et qui peut nous gêner) n’est pas le point de départ d’un cheminement, mais le point final de quelque choix mis en place depuis un certain temps. Nous devons remonter, tel un alpiniste, toute cette voie qui nous a amené là, pour comprendre ce qu’il a plus haut. Ces choix sont les mauvaises raisons à des besoins.

Si nous grignotons, nous pouvons penser que c’est pour répondre à notre besoin de notre faim. Mais après quelques questions et échanges, nous pouvons y voir autre chose que nous discuterons plus tard.

Finir un paquet de gâteau intégralement ou un pack de 6 cannettes rapidement n’est pas conduit dans la volonté de vouloir absorber les choses les plus rapidement possible, car nous n’avons pas le temps, mais le besoin de se sentir rempli et repu.

Se mettre à marcher tous les jours ou faire du sport autrement est un fait incontestable sur la perte de poids pour un sédentaire, mais si le passage à l’action ne se fait pas, c’est parce qu’en amont quelque chose bloque.

I L’illusion d’une certaine réalité

Nous avons acquis la connaissance que les comportements alimentaires malsains et la sédentarité sont contraires à notre bien-être.

Pour confirmer nos suspicions, une expérience simple de plus d’une semaine pourrait suffire pour modifier notre perception de choses. Les conséquences sont multiples sur la qualité de notre sommeil, la gestion de nos émotions, nos perceptions sensorielles, et notre propre image corporelle. Les aliments tels que les chips que l’on trouve sur notre table ou encore la tablette de chocolat que l’on consomme le soir devant notre écran répondent à un besoin réel. Toutefois, nous ne sommes pas totalement conscients de ce besoin et trouvons une solution rapide qui ne satisfait pas nos besoins fondamentaux, mais instaure une habitude malsaine.

IL FAUT IDENTIFIER SES BESOINS ET LES RAISONS DE SES ÉMOTIONS POUR AGIR POUR CORRECTEMENT

Identifier avec précision nos besoins nous permet de mieux contrôler nos habitudes. Cette étape initiale est essentielle pour amorcer le processus de changement de nos comportements alimentaires et de notre sédentarité. Les besoins les plus courants que j’observe lors de mes séances sont le manque d’affection, de respectabilité, de sécurité et de confiance soi.

II Notre corps doit être une machine à bruler le gras et non pas à l’accumuler

C’est très simple, il y a une calorie qui vient et elle sera transformée ou stockée. Si on vous fait croire qu’une huile, une feuille, ou encore fruit pourra la détruire tout simplement, cela n’engage que vous… Et ça remplit les poches de la personne en face, qui vend des produits.

Ne pas absorber assez de nourriture n’est pas la solution. C’est un acte destructeur. Derrière la nutrition, il n’y a pas qu’une question de quantité, mais aussi de qualité.

Les papilles gustatives :

Nos décisions d’achats de nourriture vont se fonder sur le packaging. Puis sur le goût : nous avons un attrait pour le sucre. Car départ nos origines, derrière le goût sucré, il y a une idée d’énergie (comme le fructose…). Nos ancêtres devaient tenter de survivre dans un environnement manquant de nourriture. La sur-offre de nourriture (dans les pays occidentaux) est nouveau dans une échelle de 200 000 ans. Donc l’idée est que si je trouve une source d’énergie, je la prends tout de suite, sans réfléchir, et plus, j’en prends, plus je serai fort/endurant (exemple : ne pas passer à côté d’une pomme mûre, car les fois seront rares d’avoir une telle situation.

Et les chips, pop-corn… Le hack : le sodium.

Il fut un temps où le risque de mourir était suite à nos blessures… Et nous sommes pour beaucoup du liquide… Le sodium est hyperosmolaire. En d’autres termes, il a la capacité à retenir nos liquides. Et plus nous prenons du sel, plus nous gardons les liquides et ainsi sur notre plomberie cela augmente la pression.

Lorsque nous avons compris nos vrais besoins, que nous avons une vision saine de ce que nous devons manger et comment nous devons bouger, nous allons vers le bon changement.

CONCLUSION

Votre première action est de savoir pourquoi vous avez certaines habitudes alimentaires et sur le fait de bouger. Votre première action est de commencer les choses au bon endroit.